La lenteur d’écriture : un obstacle bien réel
On parle souvent d’écriture illisible mais la lenteur de l’écriture est tout aussi fréquente – et tout aussi handicapante. Elle se remarque lors des devoirs interminables, des contrôles scolaires où le temps manque, ou simplement quand l’élève peine à suivre le rythme de la classe.
Pourquoi écrit-on lentement ?
Les causes peuvent être multiples : geste insuffisamment automatisé, crispation, tenue du stylo peu fonctionnelle, lenteur cognitive liée à l’hésitation, ou simplement manque de pratique. Lorsque chaque lettre demande un effort, l’écriture devient un exercice épuisant. Il arrive aussi que la lenteur reflète un manque de confiance : l’enfant vérifie chaque lettre, a peur de raturer, hésite, revient en arrière… L’écriture devient alors un exercice mental autant que moteur.
Quand la lenteur freine la confiance
Écrire lentement, ce n’est pas seulement finir après les autres. C’est aussi avoir le sentiment d’être “moins rapide”, donc “moins capable”. Beaucoup d’enfants finissent par intérioriser cette idée, même s’ils ont de très bonnes connaissances. Ils savent répondre … mais n’arrivent pas à le montrer sur la feuille dans le temps imparti.
Cette frustration peut s’installer durablement et entamer l’estime de soi.
Grâce à un accompagnement adapté, la graphothérapie permet de relâcher la pression du geste, d’améliorer l’aisance, de corriger certaines habitudes et de redonner à l’écriture son rôle premier : transmettre sa pensée, simplement et efficacement.
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